Dessins de presse, dessins d'humeur et d'humour, satires politiques, caricatures d'Oli.
Depuis hier, jeudi, tous les travailleurs d’ArcelorMittal sont convoqués, un à un, afin de connaitre ce qu’il en sera de leur avenir : soit leur emploi est préservé, soit ils sont licenciés. Ces entretiens vont durer une semaine, à l’issue de laquelle tous les travailleurs d’ArcelorMittal de Liège seront fixé quant à la suite de leur travail. Chouette semaine…
La grève sauvage entamée hier par les TEC Liège-Verviers se poursuit aujourd’hui, tout en prenant de l’ampleur : aucun bus de Liège ne roulent, et ceux d’Eupen ont embrayé le pas. Seuls ceux de Verviers fonctionnent normalement. La colère des usager monte, si bien que le patron de la SRWT, Jean-Marc Vandenbrouck, est sorti de ses gonds, en disant qu’il serait peut-être temps de privatiser les TEC afin de pouvoir proposer enfin une alternative aux usagers. Il ne décolère pas, les syndicats non plus, bref, c’est une impasse qui se profile !
Une ouvrier de Mittal s’est donné la mort. Il a laissé une lettre à ses proches, pour expliquer son geste. Dans celle-ci, il fustige le géant indien, l’accusant de lui avoir tout fait perdre et de l’avoir poussé à commettre l’irréparable. Aujourd’hui, cela fait deux ans jour pour jour qu’Arcelor-Mittal a annoncé la fermeture de la phase à chaud à Liège. Probablement que les dates n’ont pas été choisies par hasard. Un geste qui montre une fois de plus toute la détresse causée à une région.
C’est part pour un long week-end festif en république Libre d’Outremeuse, à Liège ! Cette fête religieuse et folklorique, démarre avec la fête de la vierge Marie et la Vierge Noire, et se termine par l’enterrement de Matî l’Ohé ! L’occasion pour plus de 200.000 personnes de venir faire la fête dans des quartier très animés de musiques, de danses, de spectacles de marionnettes, de théâtre et… de pékets ! Et vous, vous y serez ?
Le temps est lourd et chargé d’orages, ces derniers jours ! Liège et le Hainaut sont les provinces les plus touchées ! Sale temps pour le premier ministre, Elio Di Rupo, qui ne parvient pas à se concentrer sur kl’essentiel, à savoir le budget ! Avec les affaires Boël, l’abdication du roi, les jeunes partis en Syrie, la modification de la loi sur l’euthanasie, il ne sait plus où donner de la tête !
Le géant de l’acier indien, Mittal, a annoncé par mail hier sa volonté de raser les hauts-fourneaux liégeois, ainsi que de reporter d’un an le plan d’investissement de 32 millions d’euros dans le le secteur. Nouveau coup dur pour la région, déjà sur les genoux… Décidément, il n’arrêtera donc jamais ?
Après le raz-de-marée causé par le géant de l’acier Mittal à Liège, avec la perte de plus de 1300 emplois, les gouvernements belges (fédéral et wallon) cherchent des solutions. Entre la reprise par un privé de tout le site ou la nationalisation du site, la baisse de la demande d’acier et des outils dans lesquels on n’a pas réinvesti, la Belgique qui n’a pas le budget nécessaire pour reprendre le site sans s’endetter de manière substantielle, les solutions semblent s’amoindrir à vue d’oeil et l’avenir parait de plus en plus sombre ! Alors, on va se contenter de ramasser les morceaux ?
ArcelorMittal a annoncé la nouvelle hier matin : il va fermer une grande partie de la phase à froid, et va supprimer 1300 emplois ! A Seraing, c’est la consternation; le géant indien avait pourtant annoncé sa volonté de maintenir une activité dans le bassin de Liège. Il semblerait qu’il en soit autrement. Les syndicats ne vont pas se laisser faire, mais avaient, semble-t-il, senti venir l’affaire… En tout cas, il s’agit là d’un nouveau bain de sang de la part de Mittal ! Le politique ne va pas manquer de se saisir de l’affaire, espérons qu’il agira de manière réfléchie et pas uniquement électoraliste !
Il y a tout juste un an, un homme, Nordine Amrani, ouvrait le feu place Saint-Lambert et tuait 5 personnes et en blessait 125 autres, en plein marché de Noël, avant de se donner la mort. Aujourd’hui, Liège se souvient…
Selon le premier ministre, Elio Di Rupo, un accord serait en passe d’être trouvé avec le sidérurgiste Arcelor Mittal. Les discussions patinent un peu depuis pas mal de temps, et les ouvriers commencent à grogner envers les syndicats et leur « jusqu’au-boutisme », qu’ils accusent d’en vouloir trop, et qui risquent de ne rien avoir. En effet, Mittal a menacé licencier sèchement tous les ouvriers… Après le lait, c’est le Mittal qui s’invite en Belgique !
