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Le dessin dans Sudpresse ! La FGTB a annoncé hier qu’elle renonçait à sa grève prévue le 12 mai. Marc Goblet a d’ailleurs ajouté que « ce gouvernement ne bouge de toute façon pas ». Une victoire pour Charles Michel et un revers pour le syndicat socialiste ?
Marc Goblet, FGTB, a annoncé hier sa volonté de continuer les actions seul, si la CSC ne lui emboîtait pas le pas. Il a, au passage, copieusement égratigné le syndicat chrétiens, à qui il reproche de toujours se rallier et de plier l’échine face au gouvernement de Charles Michel.
Hier, le premier ministre Charles Michel a fait le tour de tous les médias, sans exception, afin de donner sa réponse aux grèves qui ont secoué la Belgique ces derniers jours. Il s’est montré ferme, « on ne reviendra pas sur le saut d’index », mais aussi ouvert à la négociation avec les partenaires sociaux. Ces derniers ont d’ailleurs promis qu’il n’y aurait plus d’action avant janvier, histoire de laisser passer la trêve de Noël.
La grève tournante de lundi est à peine terminée que les sorties des uns et des autres se multiplient, revendiquant tantôt la fermeté, tantôt la victoire. Qu’il s’agisse de Marc Goblet, de la CGSP ou de la CSC-enseignement, les syndicats laissent entendre qu’ils sont prêts à durer et a durcir ! Côté gouvernement Michel, on fustige, on pro^ne le dialogue, et on tient bon. Qui gagnera ? Mystère… Ça promet pour le 15 décembre, en tout cas !
La contestation syndicale se poursuit, en Belgique, avec le troisième lundi de grève tournante dans le pays. Aujourd’hui, c’est Bruxelles, le Brabant Flamand et le Brabant Wallon qui seront à l’arrêt. Avec eux, les accès à la capitale seront bloqués. Les trains et bus également. Bref, troisième lundi de blocage localisé organisé en front commun syndical par la FGTB et la CSC, en opposition au mesures envisagées par le gouvernement de Charles Michel.
La Belgique vient de commencer sa série de 4 lundis de grèves, pour protester contre les politiques prévues par le gouvernement de Charles Michel. D’abord tournante, dans un premier temps, puis nationale, le 15 décembre. Aujourd’hui, les perturbations, menées en front commun syndicat FGTB, CSC, toucheront les province d’Anvers, du Limbourg, du Luxembourg et du Hainaut, où elle semble être le mieux suivie.
Le ministre-président du parlement Wallon, le PS Paul Magnette, s’est dit très surpris des vives critiques lancées par la FGTB wallonne à l’égard du gouvernement régional. Le socialiste maintient qu’il a toujours été très clair et qu’il ne comprends pas les reproches du syndicat, qui sont du même acabit que ceux du fédéral de Charles Michel. Alors, la fin de l’alliance FGTB-PS pour cette législature ?
Le géant de l’acier, ArcelorMittal, en plein conflit social à Liège, depuis la fermeture de la phase à chaud, a mis ses menaces à exécution. Alors qu’il estime que rien ne bouge et que les syndicats, FGTB en tête, exigent beaucoup trop, le géant indien a fermement annoncé son intention de ne plus investir les 138 millions d’euros prévus dans la phase à froid. Un coup dur pour le bassin liégeois où plus de 2000 emplois sont désormais menacés, si la direction poursuit dans cette voie. Alors, les syndicats, trop gourmands ?
